Rien ne sert de courir...

Grenoble - Larme de paix (fresque murale) - Snek (2016)

Le temps est pluvieux, c’est ce qui avait été annoncé. J’avais décidé, pour cette raison surtout, de ne pas rejoindre Laurent à Vizille, et donc de ne pas faire participer les enfants à la course de l’après-midi. Ca m’embête car c’est quasiment une institution familiale, on note la date très longtemps à l’avance dans l’agenda, on retrouve là-bas des collègues de boulot, des connaissances… En même temps pique niquer sous la pluie c’est pas terrible, surtout avec Romane et puis ça ne peut que faire du bien aux enfants de rester une journée à la maison pour se poser un peu. Je me lève à 7h30, Laurent est sur le point de partir, Marie à 8 h, Benjamin à 9 h, Romane à 10h15 ! Ils auront au moins profiter d’une grasse matinée. On déjeune, j’attaque le ménage et puis d’un seul coup, comme ça, je leur pose la question, leur demande s’ils veulent aller à voir leur père courir et participer à la course. Marie n’a aucune hésitation bien sûr qu’elle veut courir, pour Benjamin c’est hors de question. Je n’insiste pas mais c’est Marie qui le fait, elle veut vraiment y aller et Benjamin finit par céder. Il est déjà 10h45, on doit attraper le car de 11h18. Je fourre vite de quoi faire les sandwichs dans le sac à dos, j’habille Romane en vitesse, je demande à Benjamin d’aider Marie à le faire, j’appelle mon père pour savoir s’il est chez lui et si on peut venir pique niquer à l’intérieur en cas de pluie. Pas de problème. Et nous voilà partis en courant pour monter dans le bus, Romane dans les bras puisque c’est compliqué les cars avec une poussette. Les enfants sont très sages, ils attachent leur ceinture. On arrive à la gare routière de Vizille il est 11h40 mais il y a un peu de route jusqu’au Château où arrivent les coureurs. On y va, commence alors l’attente. Impossible de me souvenir du temps de Laurent de l’année passée. Romane est très attirée par les canards (« les cacas ») et l’eau, et c’est un peu compliqué. Il est 12h10, on n’a toujours pas vu passer Laurent et je n’ai aucun moyen de le joindre (son portable est dans la voiture et il ne sait pas que nous sommes venus). Mon père nous a rejoint. On sort du château pour aller vers la ligne d’arrivée et là, au milieu de la foule, Laurent nous voit ! Il était arrivé à 11h50, on l’a vraiment raté de peu. C’est dommage mais je pense qu’il est content que l’on soit là. Il ne pleut pas, il fait juste un peu froid. On pique nique sur un banc puis c’est l’heure de la course de Benjamin (je lui ai dit que je lui prenais quand même un dossard au cas où, et ça n’a pas loupé, il a changé d’avis et a souhaité participer) puis celle de Marie. Elle court tranquillement, elle fait un peu sa belle. Les enfants ont des médailles, un petit cadeau, le gars au micro fait des blagues, il y a de la musique, c’est sympa, je suis contente d’être venue.

On rentre tous en voiture, je laisse Benjamin regarder le cyclisme à la télé avec son père qui en a plein les pattes puis, à 17 h, on fait les devoirs. Il est 21h50, je suis dans mon lit et n’ai plus rien à lire. Laurent est en bas, je crois qu’il commande des légos militaires en Chine pour l’anniversaire de Benjamin.