28 Avril 2018
Ce soir je rentre du travail en bus, comme toujours. J'ai l'habitude de me faire contrôler dans Grenoble. A l'arrêt du bus 8 contrôleurs montent par les 4 portes, 2 contrôleurs par porte. Les composteurs sont bloqués, on montre son ticket, sa carte d'abonnement pour descendre à l'arrêt. Le bus redémarre, les contrôleurs s'avancent entre les rangées de sièges et font leur boulot. Ils descendent 2 ou 3 arrêts plus loin accompagnés des personnes, en général de jeunes, qui n'ont pas de titre de transport et rédigent les contraventions en dehors du bus.
Ce soir je rentre du travail donc, et, au premier arrêt à l'entrée de ma ville, le bus s'immobilise. Les contrôleurs, plus nombreux que d'habitude, montent, mais le bus ne redémarre pas. Il reste à l'arrêt le temps du contrôle, et les gendarmes bloquent la sortie, main sur l'arme, gilet par balle, uniforme bleu. Je ne sais pas combien ils sont, probablement autant que les contrôleurs. La vérification terminée, les contrôleurs se retirent et le bus redémarre comme si de rien n'était... Ça y est, j'arrive chez moi.